vidocq

Vidocq, Eugène François
(1775-1857)
dit "le premier privé du monde"

Il fut voleur, il fut forçat, soldat, chef de la sûreté, pdg, écrivain.
Il inventa les méthodes d’investigations criminelles modernes et usa avec talent du marketing (est-ce que c’est la même chose, le crime et la pub ?).

Les "explorateurs" de son agence de détectives privés (la première de toutes avec abonnement anti-escrocs) portaient des sobriquets sympathiques : le cyclope, le faune, l'homme du monde, jeune premier à gants beurre frais.

Il avait installé ses somptueux bureaux près de la Cour des Miracles : au numéro 13 de la Galerie Vivienne.
36 ans avant lui, dans ce même passage, avait séjourné un autre mythe, un libérateur, un révolutionnaire : Simon Bolivar. Ils n’ont pas pu se croiser, 36 ans d’écart, faut pas exagérer…

Vidocq, on l’aime à cause de la série télé (mais pas du film), du générique de Gainsbourg "Oh, qui ne s'est jamais laissé enchaîner? Moi, oui, je le sais, je suis un évadé" et de Brasseur, le fils.

Il inspira Hugo pour les personnages de Jean Valjean et de l’inspecteur Javert, Balzac pour Vautrin dans "le Père Goriot", Dickens pour le fugitif dans "Les Grandes Espérances", Melville pour Moby Dick et E.A.Poe pour son "Double assassinat dans la rue Morgue". Impressionnant.

Il s’opposait à la peine de mort et dénonçait la froideur inhumaine des prisons. Il aidait les pauvres, punissait les coupables et sauvait les innocents. Il était tout à la fois Robin des bois, Arsène Lupin, Emile Zola et Sherlok Holmes.

A mon avis, il n’a pas vraiment existé. C’est trop pour un seul homme.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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la pêche à la mouche

Rubrique "Paroles de Citoyens"

J'étais sur une rivière en Ardèche avec des amis. J'étais tout seul sur la rivière en train de pêcher. Avec un copain. C'était mon tour. Chacun son tour. Et tout à coup, en pleine journée, il était trois heures, un chevreuil qui rentre dans la rivière !

80 mètre au dessus de moi.

Il descend la rivière, il vient vers moi. Je le voyais nager. Juste sa tête qui dépassait. Un coup à droite, un coup à gauche.

En un clin d'oeil, il arrive à une petite dizaine de mètres de moi. Il s'arrête, il me regarde et ensuite il repart sur le côté. Il sort de l'eau. Il se secoue. Il me regarde. Il s'en va tranquillement.

Et des trucs comme ça, y'en a plein à la pêche à la mouche.

Quand on la chance de pouvoir montrer ça à quelqu'un, c'est superbe.

C'est comme le corbeau qui picorait dans la rivière. Il mangeait des petites larves. A chaque fois que j'avançais, il avançait aussi. C'était super rigolo.

Une autre année, y'a eu un renard. Il me regardait pêcher, C'était marrant. Il me suivait. Quand je suis sorti, on est resté trente secondes à se regarder avant qu'il ne rebrousse chemin et qu'il me regarde encore.

Quand les enfants des villes vont faire de la pêche à la mouche, ça leur montre qu'il y autre chose. Autre chose que le roller parc. Qu'on peut prendre le temps de regarder le monde autour de soi.

Dans les Yvelines, les jeunes qui viennent apprendre la pêche à la mouche avec nous, quand ils prennent leur première truite, et ils la prennent tous, ils vous décochent un sourire. C'est génial.


Type de document : XIU : journal officiel

Auteur fictif : Le Journaliste

Auteur réel : Jacky Bourdin

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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