on peut

A Bercy,
au Printemps de la Démocratie,
en juin 2005,
quand on se promène entre les stands,

on peut faire réparer son vélo,
aller écouter chanter l'opéra au bord du canal,
faire de la broderie avec des africaines,
recycler les déchets,
apprendre la composition de son eau,
faire du roller avec des handicapés,
voir un film fait par de très beaux gosses,
rencontrer des hommes à queue de cheval,
tous types de queues de cheval,

et plein d'autres choses encore
que je ne peux plus écrire sur la feuille
parce qu'il n'y a plus de place.

Alors, j'arrête.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Fanfan

Auteur réel : Carlota

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

vers le Brésil

Nous nous éloignons de Dakar et nous nous jetons en plein Océan Atlantique. La chaleur augmente car nous approchons de plus en plus de l'équateur. Tout l'équipage est torse-nu. La nuit, le timonier Colleuil s'oriente avec l'Etoile du Sud car nous ne voyons plus l'Etoile Polaire. La traversée dure une semaine. Un jour, la vigie Tiglio crie : "Brésil à l'horizon".

Nous accostons au port de Rio de Janeiro qui se trouve dans la plus belle baie du monde, célèbre pour son pain de sucre et l'immense plage de Copacabana.

En descendant du navire, nous sommes accueillis par les noirs joueurs de samba. Dupuis avec le cuisinier Pirasso se mettent à danser au rythme de la samba, accompagnés par les battements de mains de tout l'équipage. Les mousses Zoubin et Gimenez voulant imiter leurs chefs se mettent à gambader et tombent à l'eau. On les repêche tout dégoulinant. Heureusement que le chaud soleil tropical a vite fait de les sécher !

Comme nous sommes en février, nous assistons au Carnaval. Le Carnaval est meurtrier, beaucoup de gens s'épuisent à force de danser ou bien s'étouffent.

Le Brésil est le pays de la danse et des musiques de jazz.

J'ai appris pourquoi on appelle ce pays le Brésil. Les portugais furent attirés vers cette terre par son bois spécial de teinte très rouge auquel ils donnèrent le nom de brasil, c'est à dire couleur de braise. Le pays devint le pays du brasil puis simplement, Brésil.

(1969)


Type de document : journaux de bord

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : scolaire

Provenance du texte : Ateliers scolaires

Référence : Nice - Sainte-Hélène - CE2- 1971

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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