xiu celebration

Dans les jardins de l’Hôtel Sully, événement poésie, poétrie nouvelle. Soirée privée (private joke).

ALERTE // crime organisé // mafia sans remords // trafic d’influence // stupéfiant // association de malfaiteurs (collectifs) // XIU CELEBRATION.

Haut parrainage : monum [ mon homme ? mon légionnaire? ], autrement [revue et visitée à la baisse cause crash bulle spéculative ], Ircam [ haute modernité ].

Industrial music pas zic du tout, frime et vrac.
Tout en vrac, bruit au kilo [ zéro carat ] : ni mot, ni poézie, ni poétrie juste la famille [XIU famiglia] pas même la patrie.

Once upon a time, on naît conciliant. On donne sa chance, ok. Mais once upon a time, on n’est pas con. On s’lasse [ que ne m’eussé-je enlacée à la place ?]. Mais on tient bon.

Lors t’as une sorcière - style folle du métro - qui t’lance le mauvais œil en grec [chkoumoune] [cinq sur moi] -

'reuzment, les séries B (bêtise, berk, bouz) ont aussi leur M.I.B. [in black & in band]. Zétaient 5 ou 6 avec des bâtons [ style didjooridoo ] pour t’murmurer à l’oreille des trucs qui étaient bons, rien que pour toi. Les autres zavaient qu’à être jaloux.

Puis le reste on raye, on raille ! J’ai craqué, craquoté, craquota, craquote. J’ai grincé, frissonné, trimé. Ca faisait Crrrrrrrrrrrrrrrr. Et encore cRRRRRRRRRRRRRRRRR. Au bout du compte ai chopé une céphalée. Ai même fini par prendre un cachet (rarissime). CRRRRRR.

Mais voulais rester jusqu’à la fin. Repérage oblige. Projection décapitée sur écran d’école. Tête en creux et en décalé anonnant “regardez moi, moi, moi” et cinquante millions de chinois, noix, noix. Regarder qui ? Regarder qu’lui. (Lequel ? Le 3D sur l’écran ? Le personnage assis silencieux au bureau ou l’vrai ?) (symptôme de crise narcissique aiguë). Sleeping hollow (légende).


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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petit aperçu amoureux

Petit aperçu amoureux de l’année 2001

Janvier/février/mars : petit copain numéro un – il est paranoïaque mais je ne m’en rends pas compte tout de suite, je le trouve difficile à vivre et je deviens de plus en plus nerveuse. Quand il me téléphone 100 fois par jour pour me menacer de me tuer et finit par casser ma porte d’entrée en hurlant "Où sont mes ciseaux, rends-moi mes ciseaux, je veux mes ciseaux", je finis par capter ;

Mai/juin/juillet/aout/septembre : petit copain numéro deux – je ne lui demande rien. Rien de rien de rien. Il promet tout. Tout et tout et tout. Il est souvent absent. Officiellement, à cause de son travail. En réalité, il est maqué depuis une bonne dizaine d’années. Je suis sa maîtresse et je l’apprends par hasard ;

Novembre/décembre : un street shaman, drôle, sexy, mais complètement irrégulier. Me plante lapin sur lapin et ne me prévient jamais. Mais qu’est-ce que je dois faire ? Ce n’est pas dans le "streetforce manuel du DJ" que j’vais trouver une réponse ! Encore moins chez les copines : elles ont plus de principes qu’il n’y a de lois dans le code officiel du XIU ;

En filigrane : liaison amusante, sans régularité ni conséquence. Mais l’amant en question s’avère être un chasseur de prime du XIU. Je le laisse filer avant de me faire démasquer et de finir reconditionnée.

Et avant 2001?

Une drag queen, un escroc, un espion, un gigolo, un assassin recherché par la police, un minet qui rêve d'une Ophélie Winter chinoise, un guru crudivore, un radin, un dominateur sm, un mythomane, quelques traumatisés du "maman m'a fait mal" et d’autres du "papa était méchant", un pervers fétichiste, un voleur en fuite, deux ou trois machos qui voulaient tout diriger, quelques mondains très ennuyeux, une paire de partouzeurs démasqués et remerciés et une autre d’hypocondriaques anxieux, des beaux gosses sans cervelle, des cervelles sans libido, un narcisse qui ne parlait que de lui, une flopée de vampires et une autre de parasites.

Et depuis 2001?

Un grand voyageur des 3 Espaces que je rencontre de temps à autres au détour d'un vortex…

Vie de DJ. Femme. Capitaine.

J'en suis lasse, Arte Miss, lasse.
Je vais raccrocher.

Comment fais-tu, toi ?

22/10/2002
à Arte Miss


Type de document : correspondances

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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