On peut croire qu’avec les années notre pensée évolue et mûrit, que des nouvelles rencontres, plus complexes, fines ou modernes, détrônent les anciennes.
Peut-être.
Mais, il me semble revenir toujours et sans cesse [Pénélope complexe] aux mêmes voix qui m’ont émue, dans lesquelles j’ai reconnue - élaboré - ma subjective intimité, qui me l’ont révélée.
Certains êtres sont de la même intuition.
Monsieur Bachelard, je vous rejoins, depuis la première fois où j’ai effeuillé votre "poétique de la rêverie" à 17 ans, dans ces espaces créatifs auxquels vous m’avez – vous seul – initié.
D’ailleurs, si je n’ai jamais supporté l’enseignement d’un maître ou d’un professeur dans le monde réel, c’était parce que, grâce à vous, dans l’univers poétique, j’avais appris à accéder aux plus grands …
A Gaston Bachelard
Type de document : correspondances
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
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Textes satellites : aucun
Je ne peux pas penser aux puces de St Ouen sans penser à Gérard Lanvin.
Mythe absolu de la beauté masculine.
Ah ! Lanvin dans la Belle Histoire…
Je le confesse, il révèle la midinette en moi : quand un de ses films passe à la télé, j'arrête tout, je m'assieds sur le canapé, je débranche le téléphone, et je me fais une lanvinade . Je le regarde, hébétée, pendant quatre-vingt dix minutes.
A conseiller quand on commence à radoter et à dire que les hommes prennent tous de la brioche à quarante ans.
A déconseiller quand on a envie de tomber amoureuse. Personne ne tient la comparaison.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun