Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me reconnaître dans ma calligraphie ?
Pourquoi n’est-elle pas esthétique et harmonieuse, fine et envolée ?
J’ai un fantasme de calligraphie comme j’ai un fantasme physique ou moral.
Toutefois : au contraire de mon corps ou de mes pulsions, je ne cherche pas à contraindre ou à discipliner ma "scription". Je la laisse se tracer à sa guise, impuissante, comme soumise à l’urgence de cette plume qui ne retranscrira jamais assez vite tous ces mots que j’entends.
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Le Chœur appartient au récit et non pas aux 3 Espaces. C’est depuis le récit qu’ils ont accès aux personnages. Le Chœur est peut-être constitué des voix vivantes des Mémoires Absolues
Voix I & Voix II : deux femmes qui parlent entre elles des personnages principaux, de leurs états d’être, de leurs faits annexes. Il leur arrive de s’adresser directement aux personnages, en particulier à Loula et au Capitaine.
Ces deux Voix sont empruntées (remixées) à India Song où Marguerite Duras développe le principe des voix externes au récit.
Le Coryphée : il dirige le chœur et fait des monologues
Le Chœur : polyphonie de voix qui racontent les personnages
Le Petit Chœur : chœur d’enfant, ensemble de voix.