Les liens structurels associent les tesselles les unes aux autres et maillent le topos : ils en constituent le squelette. Ils forment une véritable armature réticulaire qui permet au topos de grandir à la façon d’un meccano.
Les liens qui forment le maillage d’un topos ne sont pas des hyperliens. L’hyperlien correspond à un lien fixé sur une « ancre » à l’intérieur même de l’élément et qui « ouvre » un fragment complémentaire.
Selon le critique de littérature numérique Jean Clément, « le rapport établi entre l’ancre et le fragment qu’elle désigne peut être qualifié de métonymique dans la mesure où l’ancre fonctionne comme signe qui désigne le fragment comme signifié. Cette sémantique des liens est au cœur de la problématique hypertextuelle ».
Le lien structurel, lui, est placé sur la tesselle dans son ensemble. Il ne possède pas d’ancre. Au contraire de l’hyperlien, le rapport qu’il établit entre deux tesselles ne peut, en aucune manière, être « qualifié de métonymique ». Il échappe donc à ce que Jean Clément définit comme le cœur de la problématique hypertextuelle. Il s’inscrit dans une autre sémantique des liens, dans une problématique propre aux topoï.
DJ's classes : récits variables
Arte Miss
1880
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Arte Miss
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Bien que le temps d'Erel s’écoule linéairement, il n’est pas linéaire en soi.
Il est sensible aux anachronismes, ces attachements au passé qui nous retiennent fixement en un point révolu que nous refusons de quitter par nostalgie, rancune, douleur ou rage.
Il se prête également à la prospective, cette maladie de l’anticipation anxieuse ou de la rêverie aliénante.
Souvent il s’abandonne à la circularité, nous entraînant sans cesse dans les mêmes enjeux jusqu’à ce que nous les résolvions.
Type de document : DJ's classes : l'art du voyage
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun