le départ

Le Départ

Le 13 juillet 1969, nous embarquons sur notre bateau, la caravelle Horizon 25. Tout est prêt, la cargaison est en place. Dès l'aube, nous partirons vers le magnifique lever du soleil, qui s'étire sur l'horizon tout rouge.

L'équipage est au grand complet. Le capitaine Jean-Luc crie : "larguez les amarres".

Chacun est à son poste. Le voilier se détache du quai. Les matelots hissent les voiles. Tiglio, la vigie, monte dans la hune et veille au danger. Sur la magnifique coque, le soleil se reflète. Colleuil, le timonier, est à la barre. Maintenant le vent gonfle les voiles. Les mousses Gimenez et Zoubin astiquent le pont avec ardeur. Le maître queux, Terasso, s'affaire dans la cambuse avec son aide Robergot. Les officiers Dubois, Kopteff, Simandi et Amantini discutent dans la carrée avec le chef d'équipage, Cutayar. Ils décident d'un itinéraire. Les mécaniciens Dupuis et Molinier vérifient le moteur-vortex.

Nous sortons du Port Libre des Halles. Les ordres fusent, "hissez le pavillon, mettez le cap au sud, barre à tribord". Notre grand voyage commence !


Type de document : journaux de bord

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : scolaire

Provenance du texte : Ateliers scolaires

Référence : Nice - Sainte-Hélène - CE2- 1971

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

vidocq

Vidocq, Eugène François
(1775-1857)
dit "le premier privé du monde"

Il fut voleur, il fut forçat, soldat, chef de la sûreté, pdg, écrivain.
Il inventa les méthodes d’investigations criminelles modernes et usa avec talent du marketing (est-ce que c’est la même chose, le crime et la pub ?).

Les "explorateurs" de son agence de détectives privés (la première de toutes avec abonnement anti-escrocs) portaient des sobriquets sympathiques : le cyclope, le faune, l'homme du monde, jeune premier à gants beurre frais.

Il avait installé ses somptueux bureaux près de la Cour des Miracles : au numéro 13 de la Galerie Vivienne.
36 ans avant lui, dans ce même passage, avait séjourné un autre mythe, un libérateur, un révolutionnaire : Simon Bolivar. Ils n’ont pas pu se croiser, 36 ans d’écart, faut pas exagérer…

Vidocq, on l’aime à cause de la série télé (mais pas du film), du générique de Gainsbourg "Oh, qui ne s'est jamais laissé enchaîner? Moi, oui, je le sais, je suis un évadé" et de Brasseur, le fils.

Il inspira Hugo pour les personnages de Jean Valjean et de l’inspecteur Javert, Balzac pour Vautrin dans "le Père Goriot", Dickens pour le fugitif dans "Les Grandes Espérances", Melville pour Moby Dick et E.A.Poe pour son "Double assassinat dans la rue Morgue". Impressionnant.

Il s’opposait à la peine de mort et dénonçait la froideur inhumaine des prisons. Il aidait les pauvres, punissait les coupables et sauvait les innocents. Il était tout à la fois Robin des bois, Arsène Lupin, Emile Zola et Sherlok Holmes.

A mon avis, il n’a pas vraiment existé. C’est trop pour un seul homme.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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