Un lieu n'existe que s'il est lieu-dit.
Les autres sont des mirages.
Tant que tu n'as pas dit un endroit,
Il n'est même pas un décor,
Il n'est même pas un transit,
Ton regard le traverse
Comme le néant, l'inutile, l'absurde.
Ma ville à moi, tu vois,
Elle se construit quand je la parle.
Si je n'en dis rien, elle n'est rien.
Et il en va de même pour un tas de chose.
Pour toi peut-être. Pour moi.
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Loula-Ludivine
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Si on admet que :
La cause de l’acte créatif présent se trouve dans la génération d’une connexion à venir ?
Cela implique-t-il que :
L’ "idée" de la globalité du récit variable [réseau] existe — permanente — et qu’elle dicte sa révélation dans l’acte de construction / composition ?
C’est une possibilité.
La plupart des street DJ's choisissent néanmoins de croire – acte d’engagement – qu’aucun document n’existe avant d’être composé : en d’autres circonstances, il pourrait être différent.
Cela implique toutefois les lois de réseau suivantes :
Loi de réseau n°1 :
Dans la composition particulière présente est intégrée la globalité du réseau inachevé en construction (fractalité).
Loi qui a pour corollaire la loi de réseau n°2 :
Au fur et à mesure que se construit le réseau, il évolue dans sa globalité à venir.
Car loi de réseau n°3 :
C’est par mon choix présent que je décide de la globalité spatiale et réticulaire future.
Et pourtant, loi de réseau n°4 :
L’agencement à venir du réseau inachevé conditionne sa construction et mon acte créatif présent.
Type de document : DJ's classes : les réseaux
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun