quand le baroque brûle

Quand le baroque brûle : "Le baroque, en dépit de ses envolées superficielles et de son côté chaleureux est froid ; malgré la profusion de ses tableaux et de ses faux semblants, il laisse un sentiment de vide". Benedetto Croce (1866-1952).

Un sentiment de vide, exactement
comme devant :

- les miroirs, les trompe-l’œil, les jolies teintes pastel, blanches et dorées, les motifs raffinés, légers et échevelés des boutiques et des restos branchés,
- l’éloge outrancier de la nature et du naturel,
- les soldes du mois de juillet,
- la télévision, internet et la vidéo qui tournent en boucle, en réseau, en continu,
- la pornographie,
- la méditation transcendantale,
- la recherche de l’authentique rustique et ethnique,
- les couleurs vives et gaies et vives de la techno.


Type de document : notes et travaux

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

Baricco

Tribut Baricco

Tu touches l'âme. A la façon de Bach. Les lignes mélodiques se reprennent, congruentes et divergentes. Toujours dans un rythme secret qui fait écho au centre de tout.

Tu relèves du génie et en même temps tu uses d'un filon débusqué, grand filou, chercheur d'or poétique. A la façon de Goldmann (Jean-Jacques) qui a compris la mélodie du bonheur mélancolique.

Je n'arrive pas à me décider pourtant : nous entraînes-tu vers un passage ? Ou joues-tu des cordes de notre âme juste pour la faire chanter. Un instant à peine.

D'accord. Sentir son âme chanter, un instant à peine, c'est déjà un miracle. Un samadhi (uncle sam a dit ?).

Une réparation.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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