Combattre ? Il n'est pas question de le faire quand l'adversaire est de loin supérieur en puissance et en force.
Qui aborde l'ennemi en faisant peu de cas de lui se laisse surprendre,
qui se laisse surprendre se met en état d'infériorité et par la même se perd.
Le bon sens veut qu'en aucun cas l'on ne se croit à l'abri des coups de son ennemi :
Est-il loin? il faut craindre son retour ;
Est-il en déroute ? il faut craindre ce simulacre de fuite ;
Est-il tout près ? il faut craindre une offensive de sa part ;
Est-il isolé ? il faut craindre quelque ruse.
Que font les gens intelligents quand ils veulent obtenir quelque chose ?
Ils ne recourent au combat que lorsqu'ils n'ont plus d'autres moyens d'agir autrement.
Car, au combat, ce que l'on dépense, c'est sa propre vie ; ailleurs, ce n'est jamais que l'argent.
Type de document : archives du potlatch (XIU)
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Abd Allah Ibn-Al-Muqaffa
Provenance du texte : Liste de l'éducation nationale
Référence : Le livre de Kalila et Dimna
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Avez-vous vu le violon du gitan ? Plus vieux que lui. Vivant. Scintillant dans son bois déverni, grandiose sous le port courbé, voûté, enroulé, de son dos. Le sosie d'Aznavour.
Il joue comme d'autres nouent leurs lacets. Dans la rame du métro. Forcément.
S'il vous plaît, ne le prenez pas en photo. Son image ne vous appartient pas. Seul son souvenir. Seul le présent de sa musique.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun