géographie générale de Kiméria

La géographie du second espace, l'espace des rêves,"Kiméria", est mouvante, elle obéit en partie aux mythes et aux rêves des êtres vivants.

Les cartes et atlas de cette contrée sont donc toujours provisoires. Ils sont caduques dès qu'ils sont tracés. Rien n'assure, jamais, de retrouver un lieu, une mer, une terre.

Toutefois, plus une légende perdure, plus son lieu se consolide.

Il est ainsi possible de dire avec certitude que Kiméria possède six continents : l’Europe, l’Amérique, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et l'Atlantide (que certains appellent Valinor).

Le Paradis et l'Enfer n'appartiennent pas à Kiméria.

Le Pôle Nord et le Pôle Sud sont habités de longue date mais, tout comme les mondes souterrains, ils ne sont pas considérés comme des continents.

Toutefois, malgré l'extrême incertitude de la géographie, une donnée demeure constante : l'emplacement des Vortex. Les passages interspatiaux partent et arrivent toujours aux mêmes points.

Cette constante a permis aux Lusores de déterminer des Zones dites Zones Climatiques car à l'intérieur des Espaces, le climat perdure et traverse les mythes.

La Zone Climatique du Nord est entièrement sécurisée. La Zone Climatique des Rois est un no man's land où fourmillent les monstres les plus atroces. Aucun voyageur ne s'y aventure de son plein gré. La Zone Climatique Sud est entre les mains de la rébellion.


Type de document : XIU atlas de Kiméria

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : aucun

Textes satellites : 1

sortants

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Tyr

Silencieux et immobile comme un grand roc teinté de roux, Tyr laissait errer son regard sur l'étendue de son domaine.

Il n'avait pas la vue perçante ; les grizzlys ont des yeux trop petits et trop écartés pour bien voir.

A une distance de huit cents mètres, il eût certes pu distinguer une chèvre alerte des Rocheuses ou bien un mouton de montagne ; mais, au-delà de huit cents mètres, le monde pour lui n'était qu'un vaste mystère, un brouillard léger de soleil ou bien un rideau de ténèbres.

Grâce à Dieu, pour sa sauvegarde, son ouïe très fine, son odorat particulièrement développé lui permettaient d'estimer à coup sûr ce qui se passait hors de son champ de vision.

S'il se tenait présentement immobile, c'est que montait de la vallée et lui parvenait aux narines une senteur inusitée, une odeur qui ne s'associait avec aucun de ses souvenirs et qui le troublait étrangement.

En vain son esprit lent de bête sauvage cherchait à comprendre.

Cette odeur n' était sûrement pas celle d'un caribou… Ce n'était pas non plus celle d'une chèvre ou d'un mouton. Encore moins celle d'une marmotte paresseuse et grasse se chauffant au grand soleil sur un rocher.

Les marmottes constituaient sa nourriture favorite.

Non, c'était un fumet bizarre qui somme toute ne l'irritait pas, ne l'effrayait pas, mais lui inspirait de la curiosité. Pourtant il ne s'était pas mis en quête de son origine. Une prudence le retenait.

Immobile, il flairait le vent.


Type de document : journaux de bord

Auteur fictif : P'tit Gars

Auteur réel : James Oliver Curwood

Provenance du texte : Liste de l'éducation nationale

Référence : Le grizzly

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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