Hermann Hesse décrit dans son livre, "Le Jeu des Perles de Verre", la Castalie, un centre d'entraînement construit en Kiméria par l'Ordre pour former certains de ses Joueurs (lusores).
Bien sûr, le roman est une fiction, pas un reportage ni un document historique. Toutefois, il livre des informations réelles sur le Jeu, son histoire, son fonctionnement. Ces informations sont codées et pour les retrouver, il est nécessaire d’aller systématiquement au plus simple, au dépouillement.
Ainsi, certains détails qui attirent l'attention sont exacts :
- le Jeu pratiqué en Castalie n'est pas dédié au Voyage mais à l'Esthétique : il est purement intellectuel et contemplatif ;
- les Castaliens ne quittent jamais la Castalie, ignorent qu’il existe plusieurs espaces et pensent vivre dans le monde manifesté ;
- il existe une fois par an une grande cérémonie du Jeu Castalien.
- il n'y a pas de femmes en Castalie. Les Lusores castaliens sont tous des hommes. L'Ordre des Joueurs a exclu les femmes du Jeu jusqu’en 1960 et ne les admet toujours pas dans ses directoires ;
- il existe des "Grandes Familles" de joueurs, des "Lignées de Lusores", des "Clans de l’Ordre ;
- les Castaliens sont recrutés quand ils sont enfants ;
- les Castaliens issus de Lignées de Lusores gardent le contact avec leur famille tandis que les autres sont littéralement enlevés et se croient orphelins.
La Castalie n'a jamais pu être infiltrée, mais un de ses Ludi Magister, Joseph Valet, dont Hermann Hesse retrace la biographie fictive, a réussi à quitter le Centre et à revenir sur Erel.
Il prit cette décision quand il apprit qu'il avait été enlevé à sa famille. Il partit en quête de sa véritable identité. Il fit courir le bruit de sa mort afin de pouvoir vivre en paix. On dit qu'il est un des fondateurs de streetForce, les traditions de streetForce étant l'antithèse absolue des règles castaliennes.
Type de document : DJ's classes : le XIU
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Les liens structurels associent les tesselles les unes aux autres et maillent le topos : ils en constituent le squelette. Ils forment une véritable armature réticulaire qui permet au topos de grandir à la façon d’un meccano.
Les liens qui forment le maillage d’un topos ne sont pas des hyperliens. L’hyperlien correspond à un lien fixé sur une « ancre » à l’intérieur même de l’élément et qui « ouvre » un fragment complémentaire.
Selon le critique de littérature numérique Jean Clément, « le rapport établi entre l’ancre et le fragment qu’elle désigne peut être qualifié de métonymique dans la mesure où l’ancre fonctionne comme signe qui désigne le fragment comme signifié. Cette sémantique des liens est au cœur de la problématique hypertextuelle ».
Le lien structurel, lui, est placé sur la tesselle dans son ensemble. Il ne possède pas d’ancre. Au contraire de l’hyperlien, le rapport qu’il établit entre deux tesselles ne peut, en aucune manière, être « qualifié de métonymique ». Il échappe donc à ce que Jean Clément définit comme le cœur de la problématique hypertextuelle. Il s’inscrit dans une autre sémantique des liens, dans une problématique propre aux topoï.
DJ's classes : récits variables
Arte Miss
1880
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Arte Miss
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun