comme des haïkus

Les poèmes de Guillevic sont comme des haïkus : minimes. et pourtant, croyez-moi, ils n’ont vraiment rien en commun avec des haïkus. D’abord, parce qu’ils ne finissent pas : ses vers, tous ses vers s’enchaînent comme les années d’une vie, la sienne ou la nôtre ; ensuite parce que, pour lui, la concision n’est pas esthétique, il ne pratique pas la "bonsaï-poésie", je ne l’imagine pas du tout s’extasier devant un arbre mutilé et nanifié, encore moins devant des mots artificiellement resserrés, non. La concision est pour lui une nécessité, une économie, un héritage, un souvenir.


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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prochaine gardienne

Je me hâte de vous adresser ce pli. J'espère - plus que jamais - que notre voie de correspondance est toujours sécurisée.

Je sais qui sera le prochain gardien. La prochaine gardienne.

Le XIU se trompe.

Mais, je sais aussi où la trouver. Moi seule peut-être…

Mais est-il besoin de vous le dire ? Car si vous venez du passé, vous connaissez aussi l'avenir… Même si nous nous faisons un devoir de n'en jamais parler.

Au Dottore Pi


Type de document : correspondances

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

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