Rubrique "Paroles de Citoyens"
"La Salle du Conseil de Paris :
Extraordinaire.
Grand hémicycle,
belles marches,
fauteuils en velours,
la tribune où siège le Maire de Paris et ses adjoints,
de très grands tableaux.
Tout est très beau.
J'aime que cette salle soit celle de tous les citoyens.
Quand le Conseil de la Jeunesse prend place dans cette salle avec des jeunes qui ne savent pas forcément parler et utiliser un micro, qui ne maîtrisent pas les subtilités du jeu politique, ça me fait vraiment plaisir.
Pouvoir constater que ce lieu-là est le lieu de tout le monde, quelle image...
Il y a aussi la Bibliothèque du Conseil … une bibliothèque comme on peut les imaginer dans les romans de Jules Verne. Avec un étage, un escalier qui coulisse, uniquement de beaux livres reliés.
Et puis, la Salle de Travail des Conseillers ! Avec de petites lampes très jolies, de grands fauteuils, des plafonds à n'en plus finir.
Quand tu vois ça, tu comprends mieux pourquoi il y a un décalage entre politique et citoyenneté. Il faut reconquérir ces lieux pour réduire cette différence."
Disait un jeune homme, Clément, un jour de Printemps, au Palais Omnisport de Bercy, à un streetDJ qui cueillaient des mots pour composer une fresque immense, une fresque de vie, une fresque impressionniste composée de touches, de voix, de personnes réelles et de personnages imaginaires.
Type de document : XIU : journal officiel
Auteur fictif : Le Journaliste
Auteur réel : Clément
Provenance du texte : Printemps de la Démocratie
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Je suis le chantre et je raconte :
Voici l’odyssée d’une femme qui connaît les sirènes et qui connaît le silence, qui navigue – fluide - d’un nœud à l’autre, créant par ses déplacements de nouveaux ports et de nouveaux royaumes, curieuse de son parcours en-dehors de l’espace.
Je suis le chantre et je raconte :
Voici l’odyssée d’une femme qui aime la ville et qui aime un homme, qui navigue - fluide – d’un signe à l’autre, créant par ses errances de nouvelles synchronicités et de nouveaux miracles, maîtresse de l’illusion en-dehors du figé.
Je suis le chantre et je te raconte :
Voici ton odyssée, toi qui traques le sens et qui traques le jeu, toi qui navigues – fluide – d’un texte à l’autre, créant par tes choix des routes insoupçonnées et innombrables, en quête de l’altérité.
Je suis le chantre et je vous raconte :
Voici l’odyssée d’une cité qui s’élance depuis la terre et qui s’élance depuis les mots, qui se montre – fluide – d’un récit à l’autre, d’un pas à l’autre, d’un regard à l’autre, d’un désir à l’autre, cadre absolu de pierre, de papier et de chiffres.
Je suis le chantre et je t’annonce :
Je ne suis personne, seule existe ma trace sur le papier. Tu m’y rencontres et tu m’y crées.
Je suis le chantre et je t’annonce :
Je ne suis personne, seul existe mon sillon sur l’écran, tu m’y façonnes et tu m’y perds, éphémère.
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Loula-Ludivine
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun