Le bréviaire méditerranéen, il suffit d’être en train de le lire.
Ne jamais achever la lecture. La laisser dans un présent progressif. La reprendre inlassablement, la défaire et la refaire, comme s’il était inutile d’aller lire ailleurs. Comme une fidélité amoureuse.
[Je l’avoue : si, quand j’écris, mon nom est "personne" ; quand je lis, mon nom est "Pénélope". Je garde ainsi ma fidélité exclusivement ou presque à une épopée : ‘la espada encendida’ de neruda. Le bréviaire méditerranéen est une liaison secondaire [un adultère], liaison sérieuse certes mais pas assez pour mettre en péril mon attachement profond à ‘l’épée incandescente’, conte de la fin du monde et du début des temps, hymne à la métamorphose de la bête pour la belle devant l’irrémédiable nécessité de rebâtir l’humanité].
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Fêtes baroques ? Fêtes de cour somptueuses et insouciantes : théâtre du monde : l’art comme univers : la vie comme œuvre d’art totale : [ Calderòn, la vie est un songe ][ si la vie est un songe, la mort est un mensonge ] : "memento mori" : "souviens-toi que tu es mortel/le" : angoisse d’exister : "non plutôt oublie-le" : angoisse de crever : rave party [(le)rêve (est) parti ] : musique industrielle et techno pride : mais où est l’autre ? où est l’autre ? mais où est l’autre ? où est l’autre ? mais où est l’autre ? où ...
(quand le baroque brille et brûle)
Type de document : notes et travaux
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Référence : La Vida es sueno, Calderon
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun