L’écrit n’est pas plus opaque que le parlé.
L’écriture ne traduit pas l’oralité. Elle ne lui succède pas. Elle ne la précède pas non plus. Elle est une autre façon d'interpréter le monde. Une autre sensation. Une autre perspective. Un autre agencement des signes. Une autre forme de pensée.
Je ne peux même pas l'associer à la lecture.
Le dire, l’entendre, l'écrit, le lu présentent pour moi, chacun, la même distance / opacité face au réel manifesté. Distance qui sépare le mot et la chose. Prisme de ma perception et de ma mentalisation.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Le Père des Récits est le décodeur absolu et éternel de la matière narrative.
Cette matière narrative n'est pas - contrairement aux dires des légendes - le contenu des livres de la Bibliothèque. La Bibliothèque de Babel est un leurre.
Cette matière n'est pas - non plus - consigné dans les Mémoires Absolues.
Elle est MATIERE.
Existe-t-il un brasier de tous les feux ? Un flux de toutes les eaux ? Une plaine de toutes les terres ? Un ciel de tous les airs ?
Type de document : DJ's classes : études cimmériennes
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun