rencontres de la nuit

Rubrique "Vie Parisienne"

Tout a commencé sur la place Richard Baret, par une ouverture au balcon,
avec un texte de Moravia.

Après, il y a eu Rimbaud et Verlaine, sur la place.
Un spectacle avec deux scènes sur une moquette.

Ensuite, de nouveau une intervention au balcon.

Trois balcons ont été aménagés sur la rue des Batignolles, avec un décor de Castelet.

Puis, ce fut la Chaîne des Mots.
50 mètres de long,
dans la rue,
avec des manipulations de structures tridimensionnelles articulées
à l'entrée et à la sortie.
Et les gens passaient et chacun lisait un texte de son choix,
d'un auteur contemporain.

Après, tout le monde a été conduit
par Cécile,
qui jouait de l'accordéon,
jusqu'à la Mairie
où le Marathon va durer jusqu'au bout de la nuit.

A la fin, on se réunira tous autour d'un pot.
Mais on pourra boire avant !

Les rencontres de la Nuit
Mairie du 17ème.
Marathon de lecture.


Type de document : XIU : journal officiel

Auteur fictif : Le Journaliste

Auteur réel : Laurence

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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on pourrait imaginer

On pourrait imaginer qu’ils se sont parlés, qu’ils ont joué, qu’ils ont ri. On pourrait croire que tout de suite ils ont eu envie de se prendre par la main et d’oser un baiser doux et gentil. On pourrait penser qu’ils se sont dit leur nom. Que Loula, Ludivine, Coquine a montré sa collection d’objets égarés et que P’tit Gars a révélé son album de clichés rétiniens.

Mais d’habitude, quand on imagine, on croit et on pense, on se trompe. On ferait mieux d’attendre d’être informé. Et encore ! Par des sources multiples, autonomes et fiables.

Alors ! ? S’est-on seulement renseigné sur la crédibilité et le sérieux de ce chantre qui a la prétention de rapporter une histoire ? Qui est-il en réalité ? Que sait-on exactement de lui ?

Il prétend être une femme mais ! Ce ne sont pas quelques petits accords au féminin qui suffisent à constituer une preuve et à bâtir une certitude ! Surtout pas en matière de fiction !

Rien ne certifie, qu’en fait, il ne s’agisse pas d’un "drague couines" littéraire, d’un travesti des papiers, d’un fraudeur de genre. Bien au contraire ! Le substantif "chantre" appartenant à la catégorie des noms communs masculins, ceux qui l’endossent deviennent raisonnablement, logiquement et forcément des hommes.

[décret n°4732 alinéa 52 du code civil des "on dit" de la 5ème république littéraire bananière].


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Griot Farceur

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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