entités

Les vortex semblent être réglés sur la fréquence vibratoire des habitants d’Erel. C'est-à-dire qu'ils ne transportent que des Eréliens.

Toutefois, il arrive que des Kimériens parviennent à les utiliser pour quitter leur univers et venir dans le nôtre. Le fait est rare et mystérieux, quasi miraculeux car, normalement, aucune matière onirique ne peut garder sa consistance dans le réel.

Une ébauche de réponse peut cependant être envisagée quand on comprend que les Kimériens nous considère nous, les Eréliens, comme des être de fiction. Evidemment.

On commence, par ailleurs, à rencontrer également dans Kiméria des entités de Numer. Mais, l'exploration de l’espace abstrait en est encore à ses balbutiements et il nous est difficile de reconnaître les Numériens et de les distinguer des Kimériens.

Certains joueurs doutent d’ailleurs de l’existence des Numériens. Une entité abstraite ne leur parait pas vraisemblable.

Il faut dire que la téléportation dans la face caché de Numer a toujours été réservée à quelques joueurs chevronnés et que les témoignages sont peu nombreux de ce monde plus que mystérieux pour la plupart des voyageurs.

Certains croient d’ailleurs que le Père de tous les Récits, qui est peut-être une Mère, réside dans Numer. D’autres parlent d’un quatrième espace où il / elle résiderait. D'autres affirment qu'il / elle est une métaphore de ce quatrième espace.

En matière de croyance, chaque DJ doit faire ses choix.


Type de document : DJ's classes : l'art du voyage

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

jamais demandé

"Nous ne nous sommes jamais demandé
"Si nous avions rendez-vous sur ce quai.
"Et nous ne nous sommes jamais promis
"Une nouvelle rencontre.
"Ni à sept ans ni à dix
"Ni à trente".

"Nous sommes devenus notre mutuelle errance
"sans aucune préméditation ni tentation.
"Il apparaissait que nous voulions créer l’espace
"sous les pas de nos trajectoires et de nos croisées".

"Classiquement et irrémédiablement, nous recommencions.
"Les harmoniques nocturnes nous attiraient dans les replis les plus simples
"de la ville.
"Passion des trottoirs et des corniches,
"des pierres et du bitume.
"Parfois nous marchions pendant des mois sans nous voir,
"parfois nous ne bougions plus, sans questionner ces états
"qui nous arrachaient à notre obsession citadine".
"Ensemble nous portions regards et paroles
"sans les inscrire,
"les scarifier
"ni les scléroser.
"Ensemble nous apprenions les bruits et les effluves
"pour nous les partager":

""Je te donne le crépitement de cette brève ondée d’été sur la gouttière.
"Je te donne l'odeur des pots de géraniums mouillés.
"Lesquels ?
"Ceux de la concierge."
"Alors je prends aussi le vent qui rafraîchit l’épaule.
"Vas-y, moi je n’ai pas chaud de toutes les façons.
"Oh, non ! Tiens ! En voilà un autre, comme ça on en a un chacun !
"Han ! Là tu triches ! C’est pas du vent ! C’est toi qui souffle ...""

"Nous nous séparions quand nous avions vidé notre réserve d'images.
"Nous nous séparions quand nous avions reconstruit notre courage
"d'être sans l'autre,
""d'être sans toi.""
"Nous nous retrouvions quand nous ne l'attendions plus.
""Me cherchais-tu ?
"Je ne sais pas"".

"Nous ne parlions que de nos parcours.
"Jamais de nos stations.
"Nous nous taisions aussi.
"Beaucoup.
""Me cherchais-tu ?
"Pourquoi ?""

"Nous nous sommes vus et entendus,
"Sur le quai de Conti
"La première fois
""Tu dormais par terre
"Tu étais là"".

( Loula et p’tit Gars se souviennent : )


Type de document : minutes des mémoires absolues

Auteur fictif : Les Greffiers

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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