la Justice du Voyage

streetForce ne propose pas de démocratiser le Voyage : ne vous y trompez pas, Amici.

streetForce participe à cet élan culpabilisateur et destructeur post-moderne qui voudrait que chacun fût capable de l'exceptionnel et de la réalisation absolue.

"Il ne faut jamais plus de 12 ans de travail quotidien pour développer ses dons innés au Voyage ; chacun peut traverser les Espaces à la Force de son Esprit", clament-ils dans leur propagande.

Mais qui peut, jour après jour, cultiver la Force de son Esprit avec constance et espoir, malgré les échecs répétés, malgré les vicissitudes du quotidien, malgré les émois et les batailles ? Qui a cette discipline ? Qui a cette grâce ?

Non seulement, ce dogme fait peser sur l'individu impuissant le poids de sa propre limite et le rend responsable d'un inné qui ne répond en rien aux principes d'égalité, mais de surcroît, il délégitime les prothèses qui —elles seules— viennent compenser les inégalités et qui elles seules assurent la sécurité des voyageurs. Ne l'oubliez pas, ne l'oubliez jamais, les accidents temporels existent dans le Voyage spontané.

La véritable démocratisation du Voyage passe par les vortex-implants.

Une démocratisation, ne mentons pas, qui ne peut être absolue car tout le monde ne peut pas supporter psychiquement de traverser les espaces. Le Voyage Interspatial autogéré requiert une construction identitaire aboutie et stabilisée. Le rendre accessible à tous est plus qu'une insouciance, c'est un crime.

Ainsi, Amici, nous seuls sommes capables de créer la Justice du Voyage en sélectionnant sans discrimination les personnalités aptes à voyager pour leur offrir l'Implantation et l’Assimilation au Symbion.

Note aux Miliciens de l’APO


Type de document : XIU : notes internes

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

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place de l'image

La question de la place de l'image au sein d'un récit variable est primordiale.

C'est là, exactement, que je souhaite placer la singularité d'un récit variable . Car, si un topos ou une représentation variable inclut le tous média, le tous signes et le riche média, un récit variable est essentiellement textuel : littéraire.

Dans un récit variable, l''image est une épice pimentée, poivrée et suave. Certainement pas sucrée ni douce. Aucunement violente ni dominante.

L'image ici accompagne, elle ne remplace pas, elle ne traduit pas, elle ne prime pas.


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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