vers le Brésil

Nous nous éloignons de Dakar et nous nous jetons en plein Océan Atlantique. La chaleur augmente car nous approchons de plus en plus de l'équateur. Tout l'équipage est torse-nu. La nuit, le timonier Colleuil s'oriente avec l'Etoile du Sud car nous ne voyons plus l'Etoile Polaire. La traversée dure une semaine. Un jour, la vigie Tiglio crie : "Brésil à l'horizon".

Nous accostons au port de Rio de Janeiro qui se trouve dans la plus belle baie du monde, célèbre pour son pain de sucre et l'immense plage de Copacabana.

En descendant du navire, nous sommes accueillis par les noirs joueurs de samba. Dupuis avec le cuisinier Pirasso se mettent à danser au rythme de la samba, accompagnés par les battements de mains de tout l'équipage. Les mousses Zoubin et Gimenez voulant imiter leurs chefs se mettent à gambader et tombent à l'eau. On les repêche tout dégoulinant. Heureusement que le chaud soleil tropical a vite fait de les sécher !

Comme nous sommes en février, nous assistons au Carnaval. Le Carnaval est meurtrier, beaucoup de gens s'épuisent à force de danser ou bien s'étouffent.

Le Brésil est le pays de la danse et des musiques de jazz.

J'ai appris pourquoi on appelle ce pays le Brésil. Les portugais furent attirés vers cette terre par son bois spécial de teinte très rouge auquel ils donnèrent le nom de brasil, c'est à dire couleur de braise. Le pays devint le pays du brasil puis simplement, Brésil.

(1969)


Type de document : journaux de bord

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : scolaire

Provenance du texte : Ateliers scolaires

Référence : Nice - Sainte-Hélène - CE2- 1971

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

boutboul

Françoise Boutboul
Psychologue - Psychanalyste
Consultations sur rendez-vous

Françoise Boutboul marque notre époque à la fois par sa personnalité, son puissant intérêt pour l'enfance et sa décision d'œuvrer de tout son impact médiatique à la Cause des Enfants. Elle le fait au nom de la psychanalyse. Sur le thème de l'enfance en souffrance, elle rencontre la reconnaissance du grand public, auquel elle s’adresse par la radio tous les mardis après-midi sur France Culture. Les raisons de son succès valent d'être repérées. En effet, sa vocation première : devenir, dit-elle, "médecin d'éducation" - deux termes apparemment antinomiques - l'amène à innover en posant que, dès sa naissance, le bébé est un sujet. Et un sujet à part entière puisque plongé dans le monde de la parole. Elle s'inscrit là dans la mouvance de Jacques Lacan.
Le Monde, 15 juillet 1976


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : 1

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.