lettre est chiffre

En cimmérien classique, la lettre est chiffre; dans le langage techno-scientifico-numérique, le chiffre est lettre; le chiffre est tout.

La compréhension du réel n’est désormais plus accessible au langage et à l’écriture lexico-grammaticale mais à l’équation algébrique, au code binaire, aux chiffres, au "bit" [ be bop à Loula ].

Et l’humain dans tout ça ?

C’est un code génétique décodé [à recoder d’urgence svp].


Type de document : DJ's classes : études comparées

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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les 4 niveaux

Les 4 niveaux de l’herméneutique cimmérienne :

Parole : littéralité ; Renvoi : allusion; Dessous : symbolique ; Subtil : secret
P-R-D-S / PaRaDiS

Si le paradis (P-R-D-S) est une méthode d’exégèse, existe-t-il en-dehors de l’étude, en-dehors du Récit, une possibilité d’accomplissement ?

Assimiler le paradis à la pénétration de la lettre, est-ce extraire la finalité du vécu humain de sa condition corporelle, relationnelle et émotive pour la transférer aux seules réalisations intellectuelles et spirituelles ?

J’ai toujours considéré ce P R D S acronyme avec reconnaissance (a) et suspicion (b) : m’annonçait-il – annonce faite à Capitaine – qu’au-delà de l’intelligence purement mentale existait une autre forme de conscience, d’appréhension, d’analyse et d’organisation (a) ou bien me privait-il à tout jamais de mon droit à l’incarnation et à la sensorialité (b)?

a) Reconnaissance : parmi les quatre niveaux d’approche du Récit et de l’Histoire - parole, renvoi, dessous, secret – s’en trouve-t-il un pour réconcilier tous les aspects de ma personnalité (émotionnel, physique, mental) en une capacité cognitive nouvelle et jusqu’alors potentielle ?

b) Suspicion : cette assimilation de la fin de la souffrance et du bonheur absolu (paradis) au savoir et à l’information (dévoilement et transparence) n’est-elle pas un moyen de manipulation intégriste pour m’interdire l’accès au véritable plaisir d’exister dans un corps, d’être épanouie dans mes désirs, de me sentir unie et puissante ? N’est-elle pas l’expression ultime et superbe, inouïe et audacieuse, du dualisme religieux? Pour appâter le quidam, on ne promet pas des délices sans fin et des jours heureux, on promet la connaissance.


Type de document : DJ's classes : études cimmériennes

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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