Quand j'étais enfant, je vivais dans le treizième arrondissement. Le quartier n'avait rien de spécial. Les touristes n'y allaient jamais.
Je suis revenu après un long voyage. Tout avait été refait. Comme si la ville avait été recouverte par un décor et que le caractère réel s'était perdu. Tout était devenu propre, impeccable et net.
En revanche, quand je suis allé dans le Nord de Paris, dans un quartier plus pauvre, c'était Paris. J'ai retrouvé mon Paris.
J'étais allé chercher la capoeira. Et je me suis dit : " Tiens ! Là, ça me rappelle quand j'étais petit. Comment c'était là où j'habitais…."
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : anonyme
Provenance du texte : Printemps de la Démocratie
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Dans une conception du temps où le passé est le nécessaire préalable de l'avenir, la seule question qui ait un sens n'est pas "quelle est la cause?" mais "à quelle fin?" .
Les mots passé et futur perdent alors toute signification linéaire d'antériorité ou de succesion. Il existe ainsi comme une simultanéité des temps car la cause reste à venir et la cause à-venir pourrait tout aussi bien être passée.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun