Rue Quincampoix - art brut -
Premier tête à tête avec mon streetshaman.
A côté de nous, toute la soirée, une espèce de pierrot triste en costume noir sur chemise blanche dort (cuve) sur la table ; ses amis (un homme et une femme) parlent comme si de rien n’était, comme s’il était un objet décoratif posé là, à la place qui lui revenait.
Quand il se redresse enfin, luttant contre les vapeurs et l’engourdissement, elle (la femme) époussette la table, machinalement et méthodiquement, sans arrêter une seule seconde de discuter.
Combien de cuites a-t-elle ainsi essuyé ? Et avec le streetshaman, que va-t-il se passer ?
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Je ne porte pas de montre : je les arrête. Dès que je les passe à mon poignet, elles cessent de fonctionner.
Le symptôme est fréquent chez les voyageurs Nomades qui maîtrisent le temps du voyage.
Le XIU utilise d'ailleurs cette particularité pour tester la véritable identité de ceux qu'ils traquent.
Un peu comme les inquisiteurs qui brûlaient les dermographes car, sur leur peau sensible, on pouvait lire comme en lettres de feu les mots qui y avaient été tracés au bâton.
Type de document : DJ's classes : l'art du voyage
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun