Dans sa poétique de l’eau, Bachelard définit trois complexes :
* le Complexe du Cygne, idéal, facile de blancheur et de grâce des eaux amoureuses et légères ;
* le Complexe de Caron qui disparaît dans les eaux profondes
* le Complexe d’Ophélie qui se laisse emporter dans l’horizon lointain, l’infini.
J’en rajoute un quatrième, le Complexe de Loula qui se dissout, qui disparaît dans l’infime [ le plus intime : l’intissime], qui rejoint le formel à un niveau où il est sensoriel. Loula qui se laisse digitaliser dans le numérique.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Depuis la première aube du Mont Cimmer, instant de la révélation, le Récit est retranscrit dans les nœuds. Nœuds des châles, nœuds des tresses, nœuds des tapis.
L'écriture des nœuds tissés requiert un long apprentissage corporel et cognitif car les nœuds transmettent non pas des sons, des mots ou des idées mais des unités complexes de sens, d'esthétique et d'émotion que chaque "gardien des nœuds" évoque à sa manière, selon son talent, son art et son langage.
Ainsi le cimmérien possède-t-il deux systèmes de transcription : l'alphabet fini de 23 consonnes et le système infini des nœuds.
Si la lettre est chiffre, le nœud est souffle, vision, mouvement, sentiment, image, musique, architecture, espace, arithmétique, géométrie, danse, mécanique, physique, biologie, et bien d'autres disciplines qui ne trouvent pas de traduction dans les langues non cimmériennes.
Type de document : DJ's classes : études cimmériennes
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun