Dans les jardins de l’Hôtel Sully, événement poésie, poétrie nouvelle. Soirée privée (private joke).
ALERTE // crime organisé // mafia sans remords // trafic d’influence // stupéfiant // association de malfaiteurs (collectifs) // XIU CELEBRATION.
Haut parrainage : monum [ mon homme ? mon légionnaire? ], autrement [revue et visitée à la baisse cause crash bulle spéculative ], Ircam [ haute modernité ].
Industrial music pas zic du tout, frime et vrac.
Tout en vrac, bruit au kilo [ zéro carat ] : ni mot, ni poézie, ni poétrie juste la famille [XIU famiglia] pas même la patrie.
Once upon a time, on naît conciliant. On donne sa chance, ok. Mais once upon a time, on n’est pas con. On s’lasse [ que ne m’eussé-je enlacée à la place ?]. Mais on tient bon.
Lors t’as une sorcière - style folle du métro - qui t’lance le mauvais œil en grec [chkoumoune] [cinq sur moi] -
'reuzment, les séries B (bêtise, berk, bouz) ont aussi leur M.I.B. [in black & in band]. Zétaient 5 ou 6 avec des bâtons [ style didjooridoo ] pour t’murmurer à l’oreille des trucs qui étaient bons, rien que pour toi. Les autres zavaient qu’à être jaloux.
Puis le reste on raye, on raille ! J’ai craqué, craquoté, craquota, craquote. J’ai grincé, frissonné, trimé. Ca faisait Crrrrrrrrrrrrrrrr. Et encore cRRRRRRRRRRRRRRRRR. Au bout du compte ai chopé une céphalée. Ai même fini par prendre un cachet (rarissime). CRRRRRR.
Mais voulais rester jusqu’à la fin. Repérage oblige. Projection décapitée sur écran d’école. Tête en creux et en décalé anonnant “regardez moi, moi, moi” et cinquante millions de chinois, noix, noix. Regarder qui ? Regarder qu’lui. (Lequel ? Le 3D sur l’écran ? Le personnage assis silencieux au bureau ou l’vrai ?) (symptôme de crise narcissique aiguë). Sleeping hollow (légende).
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Elle viendra. Il vous faudra la regarder comme une amie.
Elle est celle qui prend et déchire ; elle est celle qui oublie : elle est celle qui a perdue cette chose unique en chacun de nous.
Elle est un monstre de beauté et de précision. Elle brille comme une reine et ses voiles fendent le vide. Elle sait tout et hait le détail. Elle œuvre à toutes les frontières. Elle est dans nos yeux et elle est dans le lointain. Sous une autre forme, dans un autre espace et un autre temps.
La certitude s'éteindra alors pour briller en dehors de vous, face à vous. Vous n'en serez pas privé pour autant : vous l'adorerez.
Vous aurez peur et la peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale.
Il faudra trouver cohérence là où l'espace se brise en nappes bleues et cisaillées.
Alors vous toucherez les trois boucles primaires. Eclatantes. Pures. Parce que vous les regarderez, chacune fermera la précédente et ouvrira la suivante.
Elles chercheront vie. Leur chant grandissant déchirera délicatement votre mémoire. Une tresse sera exigée, liquide et brillante. La plus onctueuse aliénation.
Lorsque la dernière ouvrira la première, lorsque la vérité des trois sera unifiée, vous serez en grand danger. Un gouffre de douleur et de silence - le tombeau des mots. A chaque seconde de la Lutte, vous verrez la spirale glacée enfermer la substance de votre vie et votre milieu ne sera plus que métal et cristaux sans teinte, sans doute et sans question. Elle prendra vie. Il faudra crier si fort...
Parce que vous n'avez pas le choix, elle reviendra, fragile, heurtée. Vous serez longtemps coupable de ce crime.
Il faudra vous pardonner.
Type de document : chroniques de Numer
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Ciriaco Soleares
Provenance du texte : Participation
Référence : Frank Herbert, Cycle de Dune, premier tome (Dune).
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun