Tuileries - tongues à terre en tailleur – il dessine, croquette. Hyper décontract, hyper concentré. Droit devant. Sur le papier. Droit devant. ZigZag Zieutard.
Tuileries - deux copains copinent poliment, lui cinquantaine, elle demoiselle. Exit monsieur.
En moins de deux, tongues à terre aborde demoiselle.
Vous voulez voir ?
Il tourne son bloc vers elle. Jolie non, belle. Très naturelle, en chaussettes, campers posées sur la chaise.
Tuileries - tongues à terre et campers. Lui, à la parole, très volubile. Elle, à l’écoute. Très consentante.
Tuileries – tongue à terre en jette - se penche, effleure la couleur. Longs pinceaux gracieux, noirs-terre du bout des doigts. Croquis simples et fins.
On imagine qu’il sait tenir le corps d’une femme quand il fait l’amour. Simplement et finement. Fait-on l’amour comme on dessine ?
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Au bord du grand bassin, avec son appareil photo, fixement, tranquillement, il essaie d’attraper une carpe. Coup de main, coup d’œil, coup de chance. Sainte-Croix-Loyseau nous chaperonne. Ils se connaissent de l’océan : origine atlantique. Je le vois dans ses yeux. J'ai envie de l’embrasser. J'aurais pu l’aimer. (Tuileries, s’entend)
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun