Perdre un potlatch pour un DJ, c'est généralement perdre sa vie. Non pas la vie, mais sa vie à soi. Son identité, son passé, ses souvenirs, son savoir. Devenir une construction de l'Ordre. Total recall cauchemar.
C'est pourquoi, pour nous, perdre un potlatch n'est pas une option.
Peut-être est-ce là notre seul réel avantage.
Type de document : DJ's classes : l'art potlatch
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Référence : Total Recall
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Art brut (pub) – rue Quincampoix – pas pour la déco – pour la prune roumaine – pour l’esprit de famille et pour les toilettes !
On entre, on cherche le verrou : rien. On se tourne dans tous les sens, on ne pige pas comment fermer. On s’apprête tout de même, résignée : faudra jouer du pied pour tenir la porte tout en évitant de s'asseoir sur le siège. Exercice périlleux d'équilibre que Titof n'avait pas prévu dans son sketch. On peste contre les mecs qui peuvent rester debout sans se soucier de sécuriser l'entrée.
C’est alors qu’on voit, là, juste devant soi, sur le mur, une barre de fer et soudain on comprend !
Il faut lever la barre et la hisser jusqu’à la porte pour la bloquer, astuce très "cachot médiéval", ne manque que l’oculus ;
Finalement, pour les hommes, contrairement à ce qu'on imaginait, c’est plus compliqué car, comme me l’a fait remarquer un gentleman croisé juste devant les lavabos : "j'ai pas pensé regarder dans mon dos".
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun