L’écrit n’est pas plus opaque que le parlé.
L’écriture ne traduit pas l’oralité. Elle ne lui succède pas. Elle ne la précède pas non plus. Elle est une autre façon d'interpréter le monde. Une autre sensation. Une autre perspective. Un autre agencement des signes. Une autre forme de pensée.
Je ne peux même pas l'associer à la lecture.
Le dire, l’entendre, l'écrit, le lu présentent pour moi, chacun, la même distance / opacité face au réel manifesté. Distance qui sépare le mot et la chose. Prisme de ma perception et de ma mentalisation.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Le Beaubourg frime café n’abrite pas que des membres du XIU : quotidiennement, mon très honorable et respecté professeur d’art dramatique et de direction d’acteur, Monsieur J.G., pionnier de l’actors studio, réalisateur considéré comme le Bergman d’Hollywood (est-ce un compliment ?) , assistant d’Elia Kazan, ami de Jimmy Dean, de Marilyn Monroe, de Ionesco, d’Arthur Miller, de Tenessee Williams, pygmalion de Ben Gazzara, de Carole Baker et d’Irène Jacob, témoin des scènes du grand théâtre yiddish et américain, s’y installe pour lire et pour écrire …
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun