J'écoute Ravel, le concerto pour piano et orchestre, et je pense à toi.
J'écoute Debussy, clair de lune, et je pense à toi.
J'écoute Fauré, après un rêve, Sati, encore, Kodaly, sonate pour violoncelle seul, et je pense à toi.
Mais je n'écoute pas Bach.
Et je n'écoute pas Rachmaninov.
Je ne peux pas.
Le souvenir ne doit pas être trop imbriqué dans la chair.
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Dans sa poétique de l’eau, Bachelard définit trois complexes :
* le Complexe du Cygne, idéal, facile de blancheur et de grâce des eaux amoureuses et légères ;
* le Complexe de Caron qui disparaît dans les eaux profondes
* le Complexe d’Ophélie qui se laisse emporter dans l’horizon lointain, l’infini.
J’en rajoute un quatrième, le Complexe de Loula qui se dissout, qui disparaît dans l’infime [ le plus intime : l’intissime], qui rejoint le formel à un niveau où il est sensoriel. Loula qui se laisse digitaliser dans le numérique.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun