Je refuse de dire - parti pris et induction - que la forme prime sur le contenu car il n’existe ni forme ni contenu mais seulement un procédé de génération.
Avant l’acte d’écriture, avant l’énonciation, ma pensée est inaccessible et non pas inexistante.
Je suis à la recherche – odyssée – d’une plastique et d’une organisation de l’écrit avec lesquelles nos sens mutants, stimulés et rééduqués par les technologies numériques de l’information et de la communication [TNIC], puissent instaurer un lien [bonding].
Pas seulement les sens : tous les processus cognitifs.
Nous nous sommes habitués à une nouvelle interaction avec notre environnement : celle de l’ubiquité, de la vitesse et de la connexion dont le Zapping est la méthode.
Il est inutile de le nier, inutile d'essayer de l'arrêter : il est nécessaire de l'accompagner et de l'utiliser du mieux possible.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Les Halles sont le monument par excellence [instance publique monum] : elle relèvent de l’architecture, de l’urbanisme, de la culture, du social, du commerce, de la géographie, de l’anthropologie, de la technologie, de la délinquance, de l’art, de la géologie, de l’histoire. Elles sont "mythe" et réelles, vivantes et "fantasme". Lieu de transit, cœur de Paris [croisement d’artères], construites sans hiérarchie mais en réseau [nœuds, carrefours, connexions, couloirs des dimensions cardinales et transversales], elles sont la matérialisation de la modernité jusque dans ses angoisses et ses paradoxes [nécessaires et niées, elles ne recueillent que le mépris]. Je revendique les Halles comme expression de beauté, de rencontre, de joie, de bien-être, d’intérêt, de sécurité, d’enrichissement intellectuel et humain. Je les revendique comme le véritable microcosme des temps modernes [ musée in situ et in vivo, laboratoire d’observation et d’expérience, territoire ] [DJ's carrefour] [vortex]
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun