Entre trois restaurants [Armand, Le Palet et Le Royal], très exactement dans le péristyle Beaujolais [colonnades et fer forgé] : concert lyrique, Paris unique.
Duo. Soprano et baryton. Elle ressemble à Lââm, beurette décolletée et décolorée. Il est magistral, t-shirt et yeux délavés.
Comment un corps humain peut-il produire une telle puissance ? Je suis sidérée, à chaque fois. Et les occasions sont nombreuses puisque ma fille chante.
Par terre deux chapeaux emboîtés : feutrine noire et paille jaune.
"Chapeau de paille les amoureux, carmen est belle tout le monde la veut. Sans plus attendre, toreador la demande. Sans plus tarder, ils vont se ma-ri-er."
Je suis triste quand je vois la difficulté des artistes à gagner leur vie.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Ligne 14
Et pourquoi, moi, je ne regarde jamais à l'avant du train ? C'est si beau pourtant. On dirait un écran de cinéma.
L'habitude, je crois.
L'habitude de ne pas tourner la tête dans cette direction de la voiture.
Non, mieux qu'un écran de cinéma. Un écran-fenêtre comme dans l' "Enterprise" de Kirk et de Picard ou dans la station spatiale "Deep Space Nine" de Cisco.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun