mon Paris

Quand j'étais enfant, je vivais dans le treizième arrondissement. Le quartier n'avait rien de spécial. Les touristes n'y allaient jamais.

Je suis revenu après un long voyage. Tout avait été refait. Comme si la ville avait été recouverte par un décor et que le caractère réel s'était perdu. Tout était devenu propre, impeccable et net.

En revanche, quand je suis allé dans le Nord de Paris, dans un quartier plus pauvre, c'était Paris. J'ai retrouvé mon Paris.

J'étais allé chercher la capoeira. Et je me suis dit : " Tiens ! Là, ça me rappelle quand j'étais petit. Comment c'était là où j'habitais…."


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : anonyme

Provenance du texte : Printemps de la Démocratie

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

au-déjà

Madame Duras, je l'aime parce qu'elle ose.
Elle connaît le point intime du langage et de l'écriture.
Celui où la voix rejoint l'encre.
Où l'équilibre se négocie entre transgression et dislocation.
Où le sens culmine et perdure.
Où toutes les perspectives se retrouvent pour éclore en un possible.
Singulier et multiple. Infini.
Babel territoire.
Virtuel absolu.
En une proposition, un syntagme, un mot composé.

"Au-déjà de la forêt, dit-elle."

Non : au-déjà du mot.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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