blackbook mode d'emploi

BLACKBOOK - MODE D'EMPLOI - PROCEDE – FABRICATION

1. Construire le modèle d'un topos
2. L'affiner
3. Ecrire et sélectionner des textes pour constituer le noyau liminaire topos (minimum 100)
4. Indexer les textes
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5. Mûrir le concept artistique
6. Vivre
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7. Penser et concevoir une dispositio (analyse des objectifs et moyens, détermination de la perspective, des thèmes et de l'organisation, etc.)
8. Faire l'extraction qui correspond à la dispositio
8. Editer l'extraction
9. Découper grossièrement l'extraction éditée par éléments
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10. Acheter le carnet (peut intervenir dans une autre position, pas forcément en 10)
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11. S'installer dans un lieu public 'in' périmètre [les halles in périmètre toujours]
12. Composer le blackbook d'un coup / URGENCE / art de l'instant, de maintenant, tout de suite / compulsion / dérivation / sex attitude / jouissance sauvage
13. Recouper les éléments sur le moment ; page par page
14. Coller les éléments
15. Commenter non : écrire encore avec le point 1 (le modèle) gravé dans l'inconscient
16. Noter l'heure de départ (point 11) et d'arrivée (point 16)
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17. Faire passer.


[conçu à partir du blackbook Odyssée n°1]


Type de document : DJ's classes : récits variables

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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Virilio

Monsieur Virilio nous apprend que les images enregistrées et projetées ne sont pas les descendantes directes de la peinture mais celles de la lumière électrique, que les objectifs et caméras en tout genre ne remplacent pas les pinceaux mais les lunettes : les technologies d’enregistrement et de projection servent à voir, pas à faire semblant.

Comme la lumière montre ce que le noir cache, ces technologies montrent ce que le temps et/ou la distance ne nous permettent pas de voir et d'entendre ; d'une certaine manière elles font comme si le temps et l'espace n'existaient pas et que seuls existaient l'ici, le point où je suis, et la vitesse qui me donne l'image que j'attends.

Je ne bouge plus et tout vient à moi. Je deviens le centre de tout. De tout ? En tout cas pas du réel, le réel qui prend forme dans le relief. Je deviens le centre d'un imaginaire qui habite la surface plate des écrans.

(remix 47)


Type de document : chants des griots

Auteur fictif : Anonyme

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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