Tour Montparnasse

Tour Montparnasse.
Etage 30.

Le silence. La ville. Le carrefour.
Les grandes hélices de l'aération du centre commercial.
À mes pieds, le réseau. Les routes, les véhicules.
Le bruit est ailleurs. De l'autre côté des vitres.
Seul le souffle ininterrompu de la climatisation.
Charme d'un monde tenu à distance. La sueur, la course, les échéances, les doutes, les convictions et les négociations. Le corps.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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La Littérature Virtuelle

La littérature virtuelle ne désigne pas, comme on pourrait le croire, des livres qui sont lus sur des écrans.

La littérature virtuelle désigne des récits conçus pour exister sous différentes formes.

Des récits qui peuvent être tout à la fois
- des livres imprimés traditionnels ;
- des livres électroniques interactifs (hypertextes) ;
- des installations (labyrinthes, livres urbains ou citéLivres, expositions multi-supports ;
- des jeux dispersants ou "pervasive gaming" (des jeux à cheval entre la réalité et Internet).

Le livre devient virtuel parce qu’il peut virtuellement s’incarner sur n’importe quel support. Il n’est pas virtuel parce qu’il a quitté l’espace du papier et du palpable pour se réfugier dans un écran.

Mais, la notion de livre virtuel renvoie également à une deuxième caractéristique : les textes d’un livre virtuel peuvent être lus dans n’importe quel ordre. Il n’y a pas de début, pas de fin, pas de chronologie. De même, il n’est pas nécessaire de lire tous les textes. On peut lire un texte, dix, cent, mille.

Le livre est virtuel car ses textes peuvent - dans leur ordre et dans leur nombre - se prêter à des combinaisons infinies. Il est virtuel parce qu’il est variable et "fractal"

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