Les émotions et les enjeux décrits par Madame Duras, bien souvent, me coupent de la magie de sa lettre. Je n'aime pas ses personnages. Jamais. Ils me sont inconnus. Ou presque.
Parfois un ressenti suspendu entre deux vides m'accroche. Adhérence si totale que j'aspire tout le reste jusqu'à — non pas l'ivresse — mais l' « éculement ».
Peut-être. Peut-être aussi parce que dans le miracle de ses transgressions, je ne perçois aucune tendresse. Seulement la dissection.
Je me donne à Madame Duras dans un masochisme intense. Celui d'un corps qui recherche le plaisir dans la douleur. Douleur de ne pas appartenir à. Jubilation jalouse.
Jalouse de Duras et de Baricco.
Type de document : DJ's classes : études comparées
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
La Reynie, Gabriel Nicolas de
(1625-1709)
dit "le premier flic de France".
Et non ! Il n’y a pas toujours eu des flics : la police a été créée en 1667 et La Reynie en fut le premier patron. Grand espion, il développa un immense réseau d’indics. On le compare à Vidocq .
Vous avez remarqué ? La police est créée en 1667 et, immédiatement après, la Cour des Miracles est rasée. Ca, ce n’est pas une synchronicité, non. Et rien à voir avec la sérendipité. C’est une mesure destinée à en mettre plein la vue, à prouver qu’on va faire du bon boulot, qu’on va être un bon chef de la sécurité. Une mesure d’assainissement du territoire.
L’ordre public passera-t-il toujours avant les Cours des Miracles ?
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1