L’écrit n’est pas plus opaque que le parlé.
L’écriture ne traduit pas l’oralité. Elle ne lui succède pas. Elle ne la précède pas non plus. Elle est une autre façon d'interpréter le monde. Une autre sensation. Une autre perspective. Un autre agencement des signes. Une autre forme de pensée.
Je ne peux même pas l'associer à la lecture.
Le dire, l’entendre, l'écrit, le lu présentent pour moi, chacun, la même distance / opacité face au réel manifesté. Distance qui sépare le mot et la chose. Prisme de ma perception et de ma mentalisation.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Aujourd'hui, enfin, j'ai eu une vision du Scribe. De son livre. Je ne l'ai pas encore localisé. Peut-il l'être d'ailleurs ?
Est-ce une question de localisation et d'espace ?
Mais je l'ai vu.
Et dans son livre, naissait tous les récits. Dans un langage qui rassemblait toutes les langues connues et inconnues. Car il est des langues qui n'ont pas trouvé le chemin des voix humaines. En ce monde-ci.
Type de document : journaux de bord
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun