chaud

15 juillet 2003.

Café près de la Seine. Petites tables rondes en bois de teck. Si chaud, cet été. Si chaud.

Atmosphère d'un "Peut-Être" d'après Klapisch.

Paris désert.

Les sons avancent au ralenti. Les mouvements.

Seulement votre bras qui varie l'air, qui bat en cadence les vives saccades d'un éventoir en fibres tressées.

Au Dottore Pi


Type de document : correspondances

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

sortants

.

puissance

La tasse n’est plus chaude mais quand on la saisit, l’index reste relevé comme par mémoire du moment sacré de la première gorgée. Le café a refroidi, normal! Un peu de marc patauge. Boire ou ne pas boire ? Il faut savoir s’arrêter avant la fin, avant la lie. Juste avant. Contempler le fond et se retenir de plonger une dernière fois. Avoir ce courage. Rester assis devant une tasse presque vide et ne pas se sentir obligée de boire ni de partir. Choisir. ""Monsieur Grégory Corso, qu'est-ce que la puissance ?" "rester debout au coin d'une rue et n'attendre personne" - j’ai rêvé new york, j’ai rêvé new york, new york city sur hudson ..."


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

.

Modes lecture
Glossaire
Historique
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.