Dans "Le ventre de Paris” de Zola, roman naturaliste qui prend pour décor et/ou personnage les Halles, deux couples accrochent ma mémoire : les bouchers gras qui trempent dans leur bonne conscience [les Quenu-Gradelle] et les orphelins ingénus qui poussent dans la rue avec insouciance [Marjolin et Cadine].
Claude, le peintre pauvre et maigre, le seul que j’aime vraiment dans cette histoire, parle de réaliser le portrait des deux adolescents mais [à vérifier] son art l’entraîne irrévocablement et systématiquement vers les natures mortes [légumes, viandes, fruits et autres compositions maraîchères].
Type de document : DJ's classes : études comparées
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
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Chic la porte est ouverte, je vais entrer dans la vie « dehors ». Je ne vais dans la rue qu’aujourd’hui, je m’engage à ne traverser qu’à cloche-pied sur les bandes blanches, sans jamais toucher le noir. Et si je loupe, je recommence.
Quelle perspective ! C’est ma journée et peut-être ma vie que je mets en jeu.
Vais-je louper des rendez-vous ?
Arriver en retard ?
Vais-je faire des rencontres imprévues qui m’accompagneront dans mes traversées sautillantes ?
Arriverai-je jusqu’aux Halles ?
Type de document : carnets personnels
Auteur fictif : Fanfan
Auteur réel : anonyme
Provenance du texte : Participation
Commentaires : aucun
Textes satellites : 3