Le Zapping est la configuration contemporaine de la CONSULTATION.
Aucun élément n’existe plus sans son complément de données instantanément disponibles par Zapping [Led Zeppelin].
Les données complémentaires s’accrochent virtuellement à leur document-source comme les pièces d’un puzzle hors-espace : elles s’imbriquent et forment un nouveau document N lui-même incomplet [fractalité]
DOCUMENT DE DEPART + DONNEES COMPLEMENTAIRES = DOCUMENT N
Tout document est désormais en état d’incomplétude ontologique [INACHEVE] que l’acte potentiel du Zapping perpétue :
<=> on going information / on going creation
<=> total personnal remix
<=> réelle interactivité
Le Zapping est le geste nouveau, le seul, celui de L’EXPANSION FRACTALE. Il agit comme un outil optique qui permet de voir de plus en plus TOTAL [ni large, ni profond, ni loin, ni mieux].
Le Zapping [total personnal remix] constitue un passage entre le micro [document de départ] et le macro [document N].
<=> porte + véhicule
<=> TELETRANSPORTATION
[ beam me up] [Numer-locomotion]
Le Zapping endosse une fonction d’ OUTIL DE CONSTRUCTION : par l’ouverture d’un passage, il génère une nouvelle géographie mobile : GEOGRAPHIE/PARCOURS = ODYSSEE
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Je reprends une de vos remarques. Je ne suis pas d'accord avec vous : non, les papiers dans la pochette de mon carnet noir ne sont pas des paperolles. Ce sont des oublis.
Mais - comme de coutume - ma contestation confirme votre intuition : les paperolles que Monsieur Proust ajoutaient à ses carnets pour compléter ses écrits annonçaient les procédés d'organisation au sein des espaces virtuels littéraires.
Comme des "remix", les paperolles viennent étoffer la narration. Ils réécrivent interminablement des épisodes du récit. En inventent des nouveaux. En détaillent des anciens.
Transformation / expansion permanente.
Type de document : correspondances
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun