Il y a à peu près quarante ans, là, dans la Rue des Martyrs, il y avait encore des marchands des quatre saisons, et les remises de leurs carrioles étaient derrière les immeubles.
Mais tout a disparu maintenant… Cette vue appartient au passé.
Combien sommes-nous encore à nous en souvenir ?
Type de document : chants des griots
Auteur fictif : Griotte
Auteur réel : anonyme
Provenance du texte : Printemps de la Démocratie
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Textes satellites : aucun
Mon amie F. (comme Fantômette) a eu la vision du temps comme étant la somme de tous les gestes accomplis, un flot compact et mouvant. J’ajouterais que la matière et le réel ne sont rien de plus que ce flux. Influencé par mon geste et par ma conscience.
La technologie appartient au flux, au continuum de la matière.
Tandis que ma conscience, elle, est influx.
Abdiquer ma conscience pour m’identifier à la technologie, c’est perdre mon état de sujet, c’est me limiter, moi et tous les autres, pour aujourd’hui et pour demain. Pour hier aussi puisque j’impliquerais alors le devenir du passé, puisque je condamnerais au flux le potentiel humain dont je suis le récipiendaire. Détruisant ainsi l’avenir d’une lignée. Reniant l’effort des millions de générations qui m’ont précédés.
Car le Vivant naît lorsque l’influx rencontre le flux.
Type de document : DJ's classes : l'art du voyage
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun