L’écrit n’est pas plus opaque que le parlé.
L’écriture ne traduit pas l’oralité. Elle ne lui succède pas. Elle ne la précède pas non plus. Elle est une autre façon d'interpréter le monde. Une autre sensation. Une autre perspective. Un autre agencement des signes. Une autre forme de pensée.
Je ne peux même pas l'associer à la lecture.
Le dire, l’entendre, l'écrit, le lu présentent pour moi, chacun, la même distance / opacité face au réel manifesté. Distance qui sépare le mot et la chose. Prisme de ma perception et de ma mentalisation.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : 1
Ecran, du néerlandais "paravent".
Nous avons oublié qu'au départ un écran sert à protéger du feu ou à dissimuler du regard. Nous nous sommes habitués à prendre les écrans pour des fenêtres, des lieux de passage, des vortex.
Pourtant leur usage a toujours été clair : cacher le réel, éloigner l'élémentaire, préserver du heurt avec la vie, la vraie.
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun