La muraille de Charles V
Au 14è siècle, Paris déborde bien au-delà de l’enceinte de sécurité bâtie par Philippe-Auguste. Charles V élève donc de nouveaux remparts qui sont, à leur tour, enjambés en quelques décennies. En 1670, le Roi Soleil détruit ces murs désormais inutiles et dégage ainsi de l’espace pour les Grands Boulevards .
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Avant que le substantif ne s’impose à la fin du 19ème pour désigner un style, le mot ‘baroque’ fut abondamment utilisé comme adjectif dans le sens péjoratif de grotesque, bizarre, surchargé, confus et désordonné, artificiel et surfait.
J’ai du mal à comprendre pourquoi ce vocable a hérité d’une connotation si négative.
Parce qu’il désigne à l'origine une perle irrégulière et mutine qui résiste à la perfection ?
Mais, cette perle me touche ! Et le baroque aussi.
Parce que cette imperfection et cet inachevé résistent au modèle classique, à la rationalité et à la pensée de l’imitation réaliste (perspective), parce que le baroque relève de l’anamorphose salutaire.
(quand le baroque brille)
Type de document : DJ's classes : classes générales
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun