La question de la place de l'image au sein d'un récit variable est primordiale.
C'est là, exactement, que je souhaite placer la singularité d'un récit variable . Car, si un topos ou une représentation variable inclut le tous média, le tous signes et le riche média, un récit variable est essentiellement textuel : littéraire.
Dans un récit variable, l''image est une épice pimentée, poivrée et suave. Certainement pas sucrée ni douce. Aucunement violente ni dominante.
L'image ici accompagne, elle ne remplace pas, elle ne traduit pas, elle ne prime pas.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Exposition à la Fondation Cartier.
Extrait du programme distribué à l'entrée et affiché à l'accueil :
"L'exposition est ainsi conçue comme une confrontation contradictoire et complémentaire, entre Raymond Depardon, cinéaste et photographe [...], et Paul Virilio, urbaniste et philosophe [...]."
Je demande à mon neveu qui m'accompagne :
- Tu as vu un dialogue, toi, entre eux ?
- Pas du tout. Ça, ça s'appelle un escalier.
Depardon occupait les salles du rez-de-jardin.
Virilio, celles du sous-sol.
janvier 2009
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun