Le Départ
Le 13 juillet 1969, nous embarquons sur notre bateau, la caravelle Horizon 25. Tout est prêt, la cargaison est en place. Dès l'aube, nous partirons vers le magnifique lever du soleil, qui s'étire sur l'horizon tout rouge.
L'équipage est au grand complet. Le capitaine Jean-Luc crie : "larguez les amarres".
Chacun est à son poste. Le voilier se détache du quai. Les matelots hissent les voiles. Tiglio, la vigie, monte dans la hune et veille au danger. Sur la magnifique coque, le soleil se reflète. Colleuil, le timonier, est à la barre. Maintenant le vent gonfle les voiles. Les mousses Gimenez et Zoubin astiquent le pont avec ardeur. Le maître queux, Terasso, s'affaire dans la cambuse avec son aide Robergot. Les officiers Dubois, Kopteff, Simandi et Amantini discutent dans la carrée avec le chef d'équipage, Cutayar. Ils décident d'un itinéraire. Les mécaniciens Dupuis et Molinier vérifient le moteur-vortex.
Nous sortons du Port Libre des Halles. Les ordres fusent, "hissez le pavillon, mettez le cap au sud, barre à tribord". Notre grand voyage commence !
Type de document : journaux de bord
Auteur fictif : Sgarideni
Auteur réel : scolaire
Provenance du texte : Ateliers scolaires
Référence : Nice - Sainte-Hélène - CE2- 1971
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
Oui, oui, oui ! J’adore la fontaine de Beaubourg !
D’abord à cause des bouches d’aération version terres-neuves (elles me font penser à Anita Conti, superbe poète et photographe de l’anodin-pêcheur, Anita qui disait : "la vie te donne ce que tu lui arraches") .
Et puis j’aime les bateaux ! Les bateaux-fiction, pas les vrais, ceux qu’on écrit ou qu’on dessine, pas ceux qui voguent et qui s’en vont – e la nave va.
Ensuite, à cause des couleurs et puis aussi à cause des mobiles futiles: des lèvres rouges, un pédalo-escargot, une spirale esclave, une clé de sol pour fausses notes, un serpent qui fait pas peur, un alambic trictric, une tête de mort sur squelette noir et plein d’autres choses encore très rigolotes mais que je n’arrive pas à relire : j’ai vraiment écrit comme un pied ce mardi d’octobre où je me suis promenée autour de Beaubourg ... Il faudra que j’y retourne ... et puis non ! Voilà ! C’est comme ça ! Vous n’avez qu’à prendre ma fontaine avec ses erreurs de transcription dues à mon écriture de cochon ! Après tout, ici c’est Paris-fiction ! Pas le vrai Paris…
Type de document : chroniques de Kiméria
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun