0 pulsation

0 pulsation par minute. Les gens crient. 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. 0 pulsation par minute. Massage cardiaque. 0 pulsation par minute. «Je vous salue Marie pleine de grâce.» Bouche à bouche. 0 pulsation par minute. Massage cardiaque. 0 pulsation par minute. Bouche à bouche. 0 pulsation par minute. «Hang on son ! Don’t let go you hear me, don’t let go !» 0 pulsation par minute. Peine perdue. «Heavy metal thunder.» 0 pulsation par minute. Je m’envole, pourtant mon corps reste au sol. 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. 0 pulsation par minute. Le vide. 0 pulsation par minute. Le néant. 0 pulsation par minute. «Racing with the wind». Dieu existe. 0 pulsation par minute. Il pense à moi. Les gens crient. 0 pulsation par minute. «Amazing grace, how sweet the sound.» 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. «Oh happy days.» 0 pulsation par minute. Les gens crient.

«Je regardai, et voici, parut un cheval de couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort.»

Une alarme retentit.

Silence.


Type de document : carnets personnels

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : funktomat

Provenance du texte : Participation

Référence : Apocalypse selon St Jean

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

sortants

> changer les liens

le best

Soirée poésie :

9ème - 1 rue de la Boule Rouge

Mots en vrac, en écho, en dessert.

Clicks des appareils numériques.

(Tout souvenir doit être fixé en couleurs,
Formes et images.
Comme si la mémoire-mot,
La mémoire-souffle,
La mémoire caresse et sensation
N'existait plus.
Comme si
Chaque plaisir, chaque bonheur
Etait spectacle)

Petit Nathan me tend un stylo
Il n'a de cesse que je ne me sois rendue
"Ecris" dit-il. J'écris.

Ah! une coquine,
Une petite coquine qui louche
Sur les genoux de Robert.
Dans mon carnet,
Elle sera bien attrappée !

La poésie tous ensemble.
Un vers, un autre.
Un mot encore.
Musique d'assonances,
De rimes, rythmes,
Allitérations et métaphores.

Dans la pièce à côté,
Ils jouent au rami
Gros cigare et cigarettes.
J'adore.
Souvenirs anciens
De mon père.
Enfance des cafés-pmu.

Puis Charlotte me dit un poème
A l'oreille
Le best.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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