On dit que le XIU se prête à des expérimentations pour étudier l’influence des voyages interspatiaux sur des personnes qui ignorent tout de l’existence des 3 Espaces. Après avoir repéré des vortex qui ouvrent sur Kiméria, le XIU construit - de l’autre côté - des réalités oniriques ou cauchemardesques et fait traverser le public à son insu.
Les pauvres cobayes croient aller au travail ou à l’école, rentrer dans leur famille, partir en vacances mais en fait, ils basculent dans un autre univers.
On dit même que certains enfants sont enlevés dès leur naissance pour être élevés dans des familles chimériques.
C’est ainsi qu’il faut se méfier des îles ou des enclaves qu’on ne peut atteindre que par une seule route. Il s’agit souvent de réalités chimériques contrôlés par le XIU.
Certains pays de la carte du monde appartiendraient d’ailleurs à Kiméria.
On dit même que l’homme n’aurait pas marché sur la Lune mais sur un satellite imaginaire, les fusées entrant dans des vortex et non dans le ciel. Mais cette croyance est loin de faire l’unanimité.
Type de document : on dit que
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun
StreetForce est l’une des deux grandes forces en opposition dans la Lutte des 3 Espaces.
Organisation clandestine, elle est composée essentiellement de Voyageurs Nomades qui désapprouvent l’utilisation de moyens artificiels pour stimuler le Voyage entre les 3 Espaces. StreetForce lutte à la fois contre le XIU et contre l’Ordre des Joueurs.
StreetForce a été créé au XXème siècle, sous l’influence de Joseph Valet , qui avait compris les véritables desseins des Lusores (membres de l'Ordre).
Aux yeux de la population, qui ignore l’existence des 3 Espaces et de la Lutte, streetForce est perçue comme un groupe de hackers qui défie la loi du copyright, dans un univers où toute parole est soumise au droit d’auteur et où il est considéré comme normal de s’acquitter d’une taxe pour avoir le droit d’utiliser le langage.
Toute personne soupçonnée d’appartenir à streetForce doit être dénoncée, arrêtée et rééduquée.