J'ai testé bien des surfaces, bien des nécessités. Mais la plus stimulante, celle par où l'inspiration arrive, est celle-ci, celle sur laquelle j'écris en ce moment même : les pages interlignées des carnets noirs Moleskine à poche et élastique. Sans les carnets Moleskine, pas de récit variable. Pas de lettre d'amour, pas de chronique, pas d'avancée.
Comme si les mots me venaient par le papier.
Ecriture tellurique.
Derrière le papier - avant -
Le bois. La terre.
Je me plais à songer qu'il fut un temps où le papier naissait des lambeaux de coton réduits en bouillon primordial - magma blanc, informe.
Un topos n'est-il rien de plus qu'un papier en fabrication ? Une matière en ébullition…
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun
Le Chœur appartient au récit et non pas aux 3 Espaces. C’est depuis le récit qu’ils ont accès aux personnages. Le Chœur est peut-être constitué des voix vivantes des Mémoires Absolues
Voix I & Voix II : deux femmes qui parlent entre elles des personnages principaux, de leurs états d’être, de leurs faits annexes. Il leur arrive de s’adresser directement aux personnages, en particulier à Loula et au Capitaine.
Ces deux Voix sont empruntées (remixées) à India Song où Marguerite Duras développe le principe des voix externes au récit.
Le Coryphée : il dirige le chœur et fait des monologues
Le Chœur : polyphonie de voix qui racontent les personnages
Le Petit Chœur : chœur d’enfant, ensemble de voix.