PAN, PANTO élément formant, du grec pas, pantos «tout», «chacun», qui évoque l’idée d’une «totalité constituée de composés multiples»
PANCONSTITUTIONNEL adj. relatif aux droits naturels, inaliénables et sacrés des hommes et des sociétés tels qu’ils sont définis par la Panconstitution.
PANCONSTITUTION n.f., ensemble des droits, règles et lois qui se retrouvent dans toutes les constitutions et codes juridiques des pays qui ont adhéré au XIU depuis 1955. Un premier projet de Panconstitution a été rédigé en 1913 lors de la Création du XIU. Le texte définitif a été adopté en 1955 lors du Traité International de Pau au cours duquel le XIU est devenu l’Instance Pannationale des Arts et Métiers.
PANHUMAIN adj., «qui est relatif et issu des distinctions et ressemblance de tous les hommes et de tous peuples sans hiérarchie de race, de sexe, de statut social ou d’âge».
PANHUMANISME n.m., vision égalitaire de l’humanité et refus de la domination d’une caste sur une autre, d’un peuple sur un autre, d’un sexe sur un autre.
PANNATIONAL adj., désigne ce qui est commun à toutes les nations. D’abord créé en opposition à l’esprit colonialiste des 19è et 20è siècles, s’est élargi à la contribution de chaque nation à la richesse intellectuelle, créative et économique universelle.
Type de document : encyclopédie du XIU
Auteur fictif : Anonyme
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun
( Pierre ‘dit P’tit Gars’ fait un rêve : )
"Ecoute ! – Ecoute ! – C'est moi, c'est Loula qui frôle de ses paroles les crevasses sonores de tes souvenirs striés par les mornes aveux de la lune ; et voici, en robe de moire, notre magnétique attirance qui contemple à sa patience le filet stellaire de la nuit et Paris endormi."
"Chaque mot est un ondin qui voyage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers notre palais, et notre palais est bâti numérique, au fond de la ville, dans le réseau de bitume, de rimes et de briques.
"Ecoute ! – Ecoute ! – Mon appel bat la fièvre arythmique de la foule, et mon désir emporte de ses bras ignés les frêles sursauts insolents des sourires et regards interceptés aux arrêts du métro."
Son chant murmuré, elle me supplie de recevoir son anneau à mon doigt pour être l’époux d’une Aède, et de revenir avec elle au palais pour être le roi de Paris.
Et je veux lui répondre que j’aime une mortelle mais j’ai peur que, blessée et poussière, elle ne pleure quelques cendres, pousse un éclat abyssal et s’évanouisse en ondées qui ruissèleront – électriques – le long de mes remords acérés.
Type de document : chroniques de Kiméria
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Référence : Ondine, Aloysus Bertrand
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun