Dispositio du récit variable (réva) imprimé “ Odyssée des 3 Espaces – Cycle parisien — Paris I-IV”
1. Contraintes générales :
• Le réva alterne une tabula de Rhapsodie et une tabula de Bréviaire.
• Une tabula peut être simple, double ou triple.
• Chaque tabula est attribuée à un thème et agencée graphiquement [place, forme et format] avant tout processus d’écriture ou d’extraction.
• Chaque page présente au minimum un lien structurel endogène à la page, un lien structurel exogène à la page (mais endogène à la dispositio) et un lien intertextuel (lien exogène au Topos).
2. Contraintes du « secteur diurne » ou « bréviaire »
• Les pages sont constituées d’au moins deux documents (texte ou image).
• Chaque document est soumis au moins à un lien structurel endogène.
3. Contraintes du « secteur nocturne » ou « rhapsodie »
• Les pages doivent toujours comprendre du texte.
• Chaque strate (4 arrondissements, 4 strates) est régi par ses propres contraintes narratives spécifiques complémentaires.
Type de document : DJ's classes : récits variables
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : CL
Commentaires : 1
Textes satellites : aucun
Vidocq, Eugène François
(1775-1857)
dit "le premier privé du monde"
Il fut voleur, il fut forçat, soldat, chef de la sûreté, pdg, écrivain.
Il inventa les méthodes d’investigations criminelles modernes et usa avec talent du marketing (est-ce que c’est la même chose, le crime et la pub ?).
Les "explorateurs" de son agence de détectives privés (la première de toutes avec abonnement anti-escrocs) portaient des sobriquets sympathiques : le cyclope, le faune, l'homme du monde, jeune premier à gants beurre frais.
Il avait installé ses somptueux bureaux près de la Cour des Miracles : au numéro 13 de la Galerie Vivienne.
36 ans avant lui, dans ce même passage, avait séjourné un autre mythe, un libérateur, un révolutionnaire : Simon Bolivar. Ils n’ont pas pu se croiser, 36 ans d’écart, faut pas exagérer…
Vidocq, on l’aime à cause de la série télé (mais pas du film), du générique de Gainsbourg "Oh, qui ne s'est jamais laissé enchaîner? Moi, oui, je le sais, je suis un évadé" et de Brasseur, le fils.
Il inspira Hugo pour les personnages de Jean Valjean et de l’inspecteur Javert, Balzac pour Vautrin dans "le Père Goriot", Dickens pour le fugitif dans "Les Grandes Espérances", Melville pour Moby Dick et E.A.Poe pour son "Double assassinat dans la rue Morgue". Impressionnant.
Il s’opposait à la peine de mort et dénonçait la froideur inhumaine des prisons. Il aidait les pauvres, punissait les coupables et sauvait les innocents. Il était tout à la fois Robin des bois, Arsène Lupin, Emile Zola et Sherlok Holmes.
A mon avis, il n’a pas vraiment existé. C’est trop pour un seul homme.
Type de document : streetchroniques
Auteur fictif : Capitaine L
Auteur réel : Carole Lipsyc
Provenance du texte : Noyau liminaire
Commentaires : aucun
Textes satellites : aucun