essaim Lumière

missie dit : Avons repéré un colloque avec artistes et chercheurs. Peut-être l’occasion d’un essaim.

cap'tain dit : Colloque officiel ou résistant ?

missie dit : Officiel.

cap'tain dit : Colloque officiel. Attention XIU.

missie dit : Artistes et chercheurs. Attention Voyageurs.

missie dit : Quel type d’essaim ?

missie dit : Campagne SMS à partir d’un numéro sécurisé. Borne d’émission en Kiméria.

cap'tain dit : Où le colloque ?

missie dit : Ecole Nationale Supérieure du Cinéma Louis-
Lumière. Noisy-le-Grand.

cap'tain dit : Pourquoi nous en charger au Gang Lyrique ? Transmettons l’essaim aux DJ’s Images.

missie dit : Parce que tous les arts ont des points de contact.

cap'tain dit : :-) tu connais tes classiques.

missie dit : J’essaie cap’tain.

cap'tain dit : Le repérage est fait ?

missie dit : A faire.

cap'tain dit : Ok. Je m’en occupe.

missie dit : Pourquoi ?

cap'tain dit : Trop dangereux. Institution accréditée XIU. Je peux m’éclipser n’importe quand.

missie dit : Moi aussi.

cap'tain dit : Mais toi, tu gardes ton apparence de l’autre côté, Missie…

missie dit : Quelle excuse ! Dis plutôt que tu veux noircir tes carnets et alimenter tes streetkroniks.

07/10/06 — 22 :05 — messagerie instantanée


Type de document : minutes des mémoires absolues

Auteur fictif : Les Greffiers

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : CL

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

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vidocq

Vidocq, Eugène François
(1775-1857)
dit "le premier privé du monde"

Il fut voleur, il fut forçat, soldat, chef de la sûreté, pdg, écrivain.
Il inventa les méthodes d’investigations criminelles modernes et usa avec talent du marketing (est-ce que c’est la même chose, le crime et la pub ?).

Les "explorateurs" de son agence de détectives privés (la première de toutes avec abonnement anti-escrocs) portaient des sobriquets sympathiques : le cyclope, le faune, l'homme du monde, jeune premier à gants beurre frais.

Il avait installé ses somptueux bureaux près de la Cour des Miracles : au numéro 13 de la Galerie Vivienne.
36 ans avant lui, dans ce même passage, avait séjourné un autre mythe, un libérateur, un révolutionnaire : Simon Bolivar. Ils n’ont pas pu se croiser, 36 ans d’écart, faut pas exagérer…

Vidocq, on l’aime à cause de la série télé (mais pas du film), du générique de Gainsbourg "Oh, qui ne s'est jamais laissé enchaîner? Moi, oui, je le sais, je suis un évadé" et de Brasseur, le fils.

Il inspira Hugo pour les personnages de Jean Valjean et de l’inspecteur Javert, Balzac pour Vautrin dans "le Père Goriot", Dickens pour le fugitif dans "Les Grandes Espérances", Melville pour Moby Dick et E.A.Poe pour son "Double assassinat dans la rue Morgue". Impressionnant.

Il s’opposait à la peine de mort et dénonçait la froideur inhumaine des prisons. Il aidait les pauvres, punissait les coupables et sauvait les innocents. Il était tout à la fois Robin des bois, Arsène Lupin, Emile Zola et Sherlok Holmes.

A mon avis, il n’a pas vraiment existé. C’est trop pour un seul homme.


Type de document : streetchroniques

Auteur fictif : Capitaine L

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

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