le degré zéro de l'écriture

"Qu'est-ce qu'elle lit, la dame ?"
""Le degré zéro de l'écriture.""
"Et ça raconte quoi ?"
""Je sais pas, moi.""
"Mais si, tu sais ! Toi tu sais lire !"
""Et alors ? Je l'ai pas lu, ce livre-là ! Lire, c'est plus que lire le titre...""
"Tu crois que le degré zéro de l'écriture, c'est quand les mots ils gèlent ?"
""Peut-être…""
"On m'a dit qu'il y avait une terre où tous les mots finissaient leur vie, gelés."
""Ca doit être ça alors.""

(quand Loula et P'tit Gars se promènent, il sont très curieux)


Type de document : notes et travaux

Auteur fictif : Les Greffiers

Auteur réel : Carole Lipsyc

Provenance du texte : Noyau liminaire

Référence : Barthes

Commentaires : aucun

Textes satellites : aucun

sortants

.

0 pulsation

0 pulsation par minute. Les gens crient. 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. 0 pulsation par minute. Massage cardiaque. 0 pulsation par minute. «Je vous salue Marie pleine de grâce.» Bouche à bouche. 0 pulsation par minute. Massage cardiaque. 0 pulsation par minute. Bouche à bouche. 0 pulsation par minute. «Hang on son ! Don’t let go you hear me, don’t let go !» 0 pulsation par minute. Peine perdue. «Heavy metal thunder.» 0 pulsation par minute. Je m’envole, pourtant mon corps reste au sol. 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. 0 pulsation par minute. Le vide. 0 pulsation par minute. Le néant. 0 pulsation par minute. «Racing with the wind». Dieu existe. 0 pulsation par minute. Il pense à moi. Les gens crient. 0 pulsation par minute. «Amazing grace, how sweet the sound.» 0 pulsation par minute. Je n’ai plus peur. «Oh happy days.» 0 pulsation par minute. Les gens crient.

«Je regardai, et voici, parut un cheval de couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort.»

Une alarme retentit.

Silence.


Type de document : carnets personnels

Auteur fictif : Sgarideni

Auteur réel : funktomat

Provenance du texte : Participation

Référence : Apocalypse selon St Jean

Commentaires : 1

Textes satellites : aucun

.

Modes lecture
Glossaire
Historique
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.